mercredi 7 novembre 2012

Comportements et enfants doués


J'ai navigué et j'ai trouvé des informations très intéressantes sur les comportements. Je vous ai copié et collé un article mais si vous voulez en savoir davantage sur ce sujet ,  il y a beaucoup à lire!

douance.be
Enfants, ados et adultes à haut potentiel (HP)
2057, Chaussée de Wavre
1160 Bruxelles, Belgique


Troubles associés
Réels ou supposés ?
Beaucoup d'enfants, d'adolescents et d'adultes doués sont erronément diagnostiqués comme ayant des troubles du comportement, voir des troubles mentaux. On essaie, à coup de médicaments ou de thérapies inutiles, de les faire entrer dans le moule de l'école, de l'entreprise ou de la famille, ou de rendre leur vie ou leur situation plus satisfaisante.
D'autres, par contre, ont des troubles qu'ils compensent ou camouflent grâce à leur intelligence, au point qu'on les considère simplement doués.
D'autres, enfin, souffrent de troubles très réels, mais ni eux ni les professionnels qui les traitent ne réalisent le lien entre ces troubles et leur douance.
Parfois, les caractéristiques de la douance sont mal interprétées; parfois, elles dissimulent les troubles cliniques. Dans d'autres situations, le diagnostic est correct, mais la douance doit être prise en compte dans le traitement.
Parmi les troubles ou particularités fréquemment associés, on retrouve : dépression existentielle, TDA/H, TOC, Asperger, trouble bipolaire ou maniaco-dépression, cyclothymique, borderline, schizoïde, trouble anxieux, troubles de l'apprentissage (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie, dyspraxie visuo-spatiale, troubles instrumentaux), spasmophilie, fibromyalgie, phobie scolaire ou sociale, synesthésie, etc.
Nous essaierons dans les pages suivantes de comparer les comportements des personnes douées avec ceux de personnes souffrant d'un trouble diagnosticable, afin de distinguer ce qui est pathologique de ce qui est normal pour un individu doué. Nous verrons également quand il y a recouvrement entre la douance et un trouble particulier. Il faut également souligner que certains troubles peuvent résulter de l'inadéquation entre l'individu et son environnement et que, souvent, le diagnostic est basé sur des comportements qui agacent les parents ou les enseignants, mais pas l'enfant lui-même. A l'inverse, la personne peut réagir correctement à une situation intolérable, mais des professionnels mal informés vont tenter de faire changer l'individu, plutôt que d'adapter la situation ou l'environnement.
La plupart des termes utilisés dans les diagnostics sont issus du DSM-IV (Diagnostic and Statistical Manual, 4e édition), la bible des psychiatres, psychologues et autres thérapeutes, qui est essentiellement une liste descriptive, parfois imprécise, de symptômes; l'interprétation est laissée à la discrétion du praticien. Trop souvent, les comportements normaux des enfants et adultes doués sont considérés comme des maladies et on tente de les traiter à coup de médicaments. Et si ceux-ci améliorent le comportement, on sera amené à la conclusion erronée que le diagnostic est confirmé.
Pratiquement aucune des catégories du DSM-IV ne tient compte des caractéristiques des enfants et adultes doués. A l'inverse, de nombreuses listes de critères considèrent l'impact du fonctionnement intellectuel comme un critère d'exclusion, mais seulement dans des cas de retard mental. Les auteurs du DSM-IV semblent admettre que les capacités mentales affectent le diagnostic à un bout de la courbe, mais n'arrivent pas à reconnaître que des différences existent à l'autre bout également. Espérons que ceci sera corrigé dans une future édition du DSM-IV. En attendant, évitons autant que possible de pathologiser des comportements qui sont tout simplement normaux pour des enfants et adultes doués et talentueux.

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