samedi 10 novembre 2012

Processus de traitement de l'information

Pour ceux que ça intéresse!
Tiré du livre Les élèves en difficulté d'adaptation et d'apprentissage, p. 59.

Résumé du processus général par lequel on traite l'information

Le traitement de l'information se déroule par étapes. D'abord, les stimuli qui nous entourent sont perçus par nos sens et sont transmis à notre registre sensoriel, où ils sont conservés durant une très courte période. Si nous prêtons attention à ces stimuli, l'information est ensuite transmise à la mémoire à court terme. Cependant, cette mémoire a une capacité de rétention réduite (plus ou moins sept items). À la dernière étape, l'information est transmise à la mémoire à long terme, d'où, en cas de besoin, elle peut être retirée pour être de nouveau utilisée.

La mémoire à long terme conserve l'information que nous accumulons jour après jour. La plupart des auterus distinguent, dans la mémoire à long terme, la mémoire procédurale, qui concerne le savoir-faire, la mémoire sémantique, qui est rattachée au langage et à l'organisation de concepts, et la mémoire épisodique, qui retient les souvenirs d'événements, comme une fête de Noël.

Dans la mémoire, les connaissances seraient organisées et liées entre elles. La mémoire jouant un rôle central dans l'apprentissage, l'utilisation des connaissances antérieures et l'organisation des nouvelles connaissances deviennent primordiales dans ce processus. Plusieurs auteurs se sont donc intéressés aux stratégies qui pourraient faciliter chez les élèves le traitement de l'information. Par "stratégies", on entend les façons dont un élève procédera pour percevoir, sélectionner et organiser l'information qui lui est présentée.

Les stratégies faclitent le traitement de l'information ou influent sur l'état affectif et motivationnel de l'élève. Certaines stratégies favorisent la lecture, l'écriture ou encore la réalisation d'opérations mathématiques. On distingue les stratégies cognitives et les stratégies métacognitives. Les stratégies cognitives facilitent l'acquisition, l'emmagasinage ou l'utilisation de l'information. Ces stratégies sont multiples. Certaines stratégies permettent d'établir de meilleurs liens, d'autres encore permettent de faire des catégories, etc. Pour leur part, les stratégies métacognitives relèvent de la métacognition, c'est-à-dire de la capacité pour un individu de gérer, d'ajuster et de réguler ses actions cognitives dans un apprentissage (Swanson, Christie et Rubadeau, 1993)

De plus en plus d'auteurs reconnaissent que les élèves présentant des difficultés d'apprentissage ont du mal à tratier l'information présentée. (...)

Saint-Laurent, Giasson, Simard, Dionne et Royer (1995) indiquent que les élèves faiblent présentent des stratégies cognitives ou métacognitives déficientes ou inadéquates. Swanson (1994b) postule que les élèves ayant des difficultés d'apprentissage présentent des déficits dans la réalisation de tâches cognitives parce qu'"ils ont moins de renseignements disponibles pouvant être intégrés, emmagasinés ou évalués dans la mémoire de travail" (p.190: traduit par l'auteure).

Ce courant de pensée a actuellement une influence importante sur les façons d'évaluer les élèves en difficulté d'apprentissage ou encore d'intervenir auprès d'eux.

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